Aimé Césaire Ilboudo

Entretien avec l’artiste Aimé Césaire Ilboudo –

J’essaie de faire une ouverture entre tradition et modernité par l’utilisation d’objets divers provenant de décharges ou autre. Ma perspective de création est la transformation ; l’œuvre se fait au fur et à mesure de mes découvertes des matériaux. Tout m’inspire, je sais m’adapter à tous les thèmes avec une prédilection pour << la condition humaine, politique et sociale…>>.

Je puise dans les décharges un moyen de transmettre mon message, un espoir qui renaît. Mais je me décrirais plutôt comme un artiste hybride et un libre penseur, plasticien, touche à tout. Attaché aux valeurs ancestrales de l’Afrique que j’aime à réinterpréter de manière contemporaine, j’aime à croire que je véhicule l’art des anciens.

Oui, je suis déboussolé par ce monde magique qui s’ouvre à moi, plein de croyances que vous, occidentaux, avez du mal à croire. Mes références _ sont-elles légitimes, je n’en sais rien_ mais je m’imagine et je m’identifie à elles. Art pour moi c’est une passion car je ne vends pas mes œuvres pour le moment , alors je conseil a tout artiste d’être passionné pour arriver au bout de leur idées car c’est qui est importent je pense.

J’aime faire sortir de mes tripes des sentiments hétéroclites. Mélangé à cela, l’idée d’un patchwork des cultures pris à droite ou à gauche et assaisonnés d’africanisme pour leur donner une couleur épicée, propre à ma culture. Vous avez une bonne approche de ma personnalité. Mon parcours artistique…. pour faire bref, fut assez chaotique ,et j’ai pas reçu dans soutient de ma famille ni de mes proche car de la société africain d’ou je viens est ignorent de cet art et ne connais pas le vrai valeur et nos politicien aussi ne le favorise pas alors intervient mon coté engager de changer les visions et éveiller les conscience.

Autodidacte dans mon travail, on peut dire que mon chemin professionnel a commencé à partir de 2007, bien qu’ayant pris quelques cours de dessins et de gravures à l’Institut français et au Goethe Institut (Centre culturel allemand). Je peux dire que je me suis fait tout seul avec l’aide du collectif hangar11 mon atelier collectif d’origine. Fils d’un fonctionnaire de police, j’ai dû faire face à la rigidité grandissante de ma famille et entrer en opposition avec elle. Dieu merci, j’ai acquis une petite notoriété, qui je l’espère, m’ouvrira un jour les portes d’une grande carrière artistique dans les années avenir.

Aimé Césaire Ilboudo

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